Pour ces vacances, nous avons choisi une destination permettant de nous faire plaisir à la fois en trail et en vélo : l’Isère, à proximité de Bourg d’Oisans et de la station des Deux Alpes. Côté trail, j’ai réalisé quelques sorties avec pour objectif principal d’engranger du dénivelé. Je vous propose les comptes rendus de trois itinéraires – réalisables également en randonnée. Pour commencer : le lac Lauvitel.
Si vous ne souhaitez pas tout lire, voici un sommaire :
Le Lauvitel
Une montée rafraîchissante
La descente
Récapitulatif
Total climbing: 727 m
Total descent: -720 m
Total time: 02:04:57
Le Lauvitel
Au bord du cœur du parc national des Écrins, le lac Lauvitel (et le fond du vallon qui l’entoure) comporte en son sud une réserve intégrale réservée à l’observation scientifique. Sa position fait qu’il est relativement accessible : en conséquence, en pleine saison touristique, si vous appréciez les promenades calmes, seul face à la nature, passez votre chemin. Dans cet espace préservé à l’accès réglementé, des centaines de personnes ou plus se déversent pourtant chaque jour en suivant des sentiers fort bien balisés et aménagés.
Ne m’en doutant pas, je suis donc montée au lac depuis les bords du Vénéon, une rivière qui coule en contrebas. Arrivé au hameau de la Danchère, on rejoint les randonneurs qui commencent leur ascension depuis le parking. Pas de problème notable pour accéder au lac, il était assez facile de circuler et de doubler les personnes qui montaient à cette heure.
Pour ma part, départ depuis les bords du Vénéon !
Une montée rafraîchissante
Le sentier suit le cours d’un petit torrent de montagne : le ruisseau du Lauvitel – dans lequel se déverse à mi-chemin, le ruisseau de la Rousse. L’intégralité du chemin passe par l’éboulement rocheux à l’origine de la formation du lac, ce qui ne constitue pas un gros problème pour l’ascension. L’ensemble est par ailleurs à couvert, un plus non négligeable sur ce versant ensoleillé dès le matin.
J’ai réalisé la montée en une cinquantaine de minutes depuis le Vénéon en y mettant du rythme : il est indiqué qu’elle prend 1h30 depuis le parking de la Danchère en marchant – une estimation qui me semble cohérente. À plusieurs reprises, on profite de jolies vues sur les ruisseaux qui s’écoulent en cascades. De fait, la balade est plutôt rafraîchissante.
De jolies cascades le long de la balade.
La descente
Une fois au sommet de cette grimpette de 640 mètres sur 3,6 kilomètres, on arrive directement au lac Lauvitel, belle étendue d’eau turquoise au creux des montagnes. On peut alors profiter du paysage et redescendre ou alors poursuivre sur des itinéraires plus exigeants – mais sans doute moins fréquentés – jusqu’au lac de Plan Vianney ou au lac de la Muzelle par exemple.
Le plus grand lac du parc des Écrins.
Pour ma part, je ne me suis pas trop attardée, et j’ai entamé la descente. Il faut savoir que deux sentiers parallèles du GR54 mènent au Lauvitel : on peut donc effectuer l’ascension d’un côté et revenir de l’autre, ce que j’ai fait. Or, à cette heure, beaucoup de personnes montaient et il est souvent assez difficile de se croiser sur ce sentier très caillouteux. J’étais donc plutôt crispée – surtout quand on connaît mon aisance habituelle en descente (en timide progrès mais encore loin des skyrunners).
Des rivières, de la fraîcheur… et des cailloux !
Récapitulatif
En résumé, monter au lac Lauvitel est une bonne idée pour une sortie trail courte (mais pentue) ou une petite randonnée : si vous n’êtes pas habitué, ne négligez pas la descente et ne partez pas chaussé trop léger – comme certains promeneurs que j’ai pu voir. Y aller hors saison ou tôt le matin semble également une bonne idée…
Et une petite photo à l’issue de la montée !
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